La préparation de Nassourdine Imavov pour l'UFC

Auteur: Quentin | Publié: 22 Février 2024, 12:14
La préparation de Nassourdine Imavov pour l'UFC

La préparation minutieuse d'un champion

Dans le monde impitoyable des arts martiaux mixtes (MMA), Nassourdine Imavov se démarque par sa préparation rigoureuse et son talent exceptionnel. Découvrez les coulisses de son entraînement intensif avant son combat à l'UFC.

Un changement d'équipe décisif

Après avoir quitté le MMA Factory, Imavov a décidé de se tourner vers une nouvelle équipe pour préparer son prochain combat. Il a fait appel à des spécialistes de diverses disciplines, dont la lutte, le grappling et la boxe anglaise. Cette décision lui a permis de se sentir mieux soutenu et de se concentrer pleinement sur sa préparation.

Des défenses solides et une force explosive

Au sol, Imavov excelle par ses défenses acérées et son jeu instinctif. Malgré son niveau de ceinture violette en jiu-jitsu brésilien, il a travaillé dur pour perfectionner ses techniques de défense afin de ne pas tomber dans les pièges de ses adversaires. Sa force physique impressionnante lui permet également de maîtriser ses adversaires et de les maintenir sous contrôle.

Pensez-vous que Nassourdine Imavov a pris la bonne décision en changeant d'équipe pour préparer son prochain combat à l'UFC ?


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Un combattant qui se transcende

Imavov est connu pour sa détermination sans faille et sa capacité à se transcender sous la pression. Malgré les doutes qu'il peut ressentir, il parvient à donner le meilleur de lui-même lors de ses combats. Son cardio exceptionnel et sa rapidité d'exécution font de lui un adversaire redoutable.

Un avenir prometteur

Grâce à sa préparation minutieuse et à son talent indéniable, Nassourdine Imavov est destiné à gravir les échelons de l'UFC. Son prochain combat contre Benoît Saint-Denis promet d'être un véritable spectacle, où sa force explosive et sa détermination seront mises à l'épreuve.

UFC: Comment Nassourdine Imavov a tout changé avant le défi Roman Dolidze

Après de nombreuses années au MMA Factory, Nassourdine Imavov a quitté la structure parisienne il y a quelques mois et préparé avec un nouveau staff son choc face à Roman Dolidze, ce week-end à Las Vegas dans le combat principal d'une UFC Fight Night (en direct à partir de 1h dans la nuit de samedi à dimanche sur RMC Sport 2). Focus sur un changement qui semble avoir fait du bien Français qui peut entrer dans le top 10 des -84 kilos s'il bat le dangeureux Géorgien.

Doit-on tout changer pour mieux avancer? Et peut-on tout changer avant de jouer gros? Pour Nassourdine Imavov, ces mauvais sujets de bac de philo dessinent l'idée d'une évolution de carrière et du défi face à lui. Après une année 2023 frustrante, entre une défaite à la limite de poids supérieure face à futur champion de sa catégorie (-84 kilos) Sean Strickland venu remplacer Kelvin Gastelum quelques jours avant l'événement, un no contest pour coup de tête non intentionnel contre un Chris Curtis qu'il dominait largement et un choc bourbier finalement annulé contre le très talentueux et très coté Ikram Aliskerov, le "Sniper" français a décidé de bouleverser son environnement.

Exit le MMA Factory, où il était coaché et managé sous l'égide de Fernand Lopez depuis son arrivée dans sa salle avec son grand frère Daguir il y a huit ans, et début d'une nouvelle aventure resserrée autour du noyau familial et de ses frangins Ibrahim et Daguir qui va vivre son premier combat avec le choc si important pour la suite face au dangereux Roman Dolidze ce week-end à Las Vegas dans le combat principal d'une UFC Fight Night. "On ne quitte pas un endroit sans raison, explique Imavov dans une interview à RMC Sport. On a travaillé sept-huit ans ensemble. Je me disais que le moment était venu pour moi d'avancer, d'essayer autre chose, d'écrire ma propre histoire."

Côté management, les choses se font désormais dans la fratrie, suite finalement logique d'un parcours placé depuis le début sous le signe de la famille entre papa qui l'a mis à la boxe, Daguir qui l'a inspiré comme combattant et Ibrahim qui a donné son feu vert pour voir ses deux frères partir vivre leur rêve à Paris. "Nassourdine n'était pas en contrat avec Fernand depuis 2020, confie Daguir. Il pouvait le quitter à n'importe quel moment. On lui avait donné notre parole qu'on allait rester avec lui pendant trois ans. Mais si ça n'avançait pas dans sa carrière, on allait essayer de changer pour avancer. Beaucoup de managers nous ont contacté et nous ont promis plein de choses. Pour l'instant, c'est un agent libre. On gère en famille, on n'a signé avec personne."

"On s'appelle en visio avec Nassourdine, poursuit Daguir. On fait des points sur sa carrière, sur la gestion des entraînements. On essaie de faire au mieux." Un cercle rapproché également ouvert à Yunes Benabdelouahed, un ami collaborant avec la marque Venum (équipementier de l'UFC) qui s'occupe des relations avec la grande organisation américaine et dont les relations avec Ali Abdelaziz, surpuissant manager dont la société Dominance MMA s'occupe entre autres de Dolidze, ont permis d'ouvrir une opportunité en or face au numéro 8 du classement des challengers des -84 kilos (Imavov est onzième).

"Avoir pris Strickland en dernière minute quand il devait affronter Gastelum, je pense que l'UFC sait prendre ça en considération, estime Benabdelouahed. L'athlète qu'il voulait affronter à ce moment-là de sa carrière, c'était Dolidze. C'est là que ma relation avec Abdelaziz a un peu porté ses fruits. Ça arrangeait les deux parties et la bonne entente et les bons services mutuels qu'on peut se rendre peuvent permettre à l'athlète d'aller de l'avant. C'est vraiment tombé à pic et je ne veux pas dire qu'on a été chanceux mais on a pu bénéficier d'un petit coup de pouce du destin donc c'était cool."

Côté sportif, la nouveauté n'en est pas totalement une. Pour l'accompagner comme nouveau coach, Imavov s'est tourné vers Nicolas Ott, en charge notamment de l'équipe de France amateurs (avec Johnny Frachey) et qu'il avait déjà côtoyé à ses débuts au MMA Factory. "Quand il arrive, je suis coach là-bas et je donne un cours le vendredi soir qui mélange les pros et les amateurs, se souvient Ott dans le RMC Fighter Club. Il y a Thierry Sokoudjou, un combattant des -93 kilos passé par l'UFC, le PRIDE, le WEC, le Strikeforce ou le KSW, et je le fais tourner avec Nassourdine. C'est un petit jeune qui n'est pas connu mais le bruit circule dans la salle dit que les frères Imavov sont forts. Et il fait des étincelles dans ce sparring. Toute la salle le remarque."

Les deux vont travailler ensemble sur la nutrition et la préparation physique, deux spécialités côté Ott, mais aussi sur la partie sportive quand Imavov va rentrer à l'UFC. Il sera même dans son coin pour son premier combat à l'UFC, une victoire par décision sur Jordan Williams en octobre 2020 à Abu Dhabi. Le départ de Nicolas Ott du MMA Factory va stopper leur collaboration. Mais les deux restent en contact. Et vont se retrouver quand Imavov quitte à son tour le MMA Factory. "Il m'a contacté en me disant qu'il cherchait un coach principal et qu'il voulait que ce soit moi, raconte Ott. Il m'a dit qu'il avait déjà monté une équipe autour de lui et m'a demandé si je voulais en faire partie. On s'est vu et c'était bien sûr avec



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